Le monde digital, une nouvelle voie d’évangélisation.
Le monde digital, une nouvelle voie d’évangélisation.
Soyons disponibles et ouverts à la diffusion de la bonne parole, gratuitement. Voici quelques extraits référencés :
Benoît XVI encourageait ainsi les jeunes : “Engagez-vous à introduire dans la culture de ce nouveau domaine de la communication et de l’information les valeurs sur lesquelles votre vie repose ! Dans les premiers temps de l’Eglise, les apôtres et leurs disciples ont apporté la Bonne Nouvelle de JESUS dans le monde gréco-romain : comme, alors, l’évangélisation, pour être féconde, requit la compréhension attentive de la culture et des coutumes de ces peuples païens dans le but d’en toucher les esprits et les cœurs, aujourd’hui aussi, l’annonce du Christ dans le monde des nouvelles technologies en suppose une connaissance approfondie pour une utilisation conséquente et adaptée.”
(Message pour la Journée mondiale des communications sociales, 24 janvier 2009).
. “Le monde numérique, en mettant à disposition des moyens qui offrent une capacité d’expression presque illimitée ouvre de considérables perspectives d’actualisation à l’exhortation paulinienne : “Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile !” (Co IX, 16)”
(Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale des communications sociales, 24 janvier 2010).
Nouveaux langages numériques pour la foi
« […] La foi pénètre, enrichit, exalte et vivifie toujours la culture, et celle-ci, à son tour, devient véhicule de la foi, à laquelle elle offre le langage pour être pensée et exprimée. Il est donc nécessaire de devenir des auditeurs attentifs des langages des hommes de notre temps, pour être attentifs à l’œuvre de Dieu dans le monde.
[…] Il ne s’agit pas seulement d’exprimer le message évangélique dans le langage d’aujourd’hui, mais il faut avoir le courage de réfléchir de façon plus profonde, comme cela a été le cas à d’autres époques, sur le rapport entre la foi, la vie de l’Eglise et les changements que l’homme vit. C’est l’engagement d’aider ceux qui ont une responsabilité dans l’Eglise à être en mesure de comprendre, d’interpréter et de “parler” le nouveau langage des médias dans la fonction pastorale, dans un dialogue avec le monde contemporain, en se demandant : quel défi ce qu’on appelle la “pensée numérique” présente-t-elle à la foi et à la théologie ? Quelles questions et quelles demandes ?
Le monde de la communication concerne l’univers culturel social et spirituel tout entier de la personne humaine. Si les nouveaux langages ont un impact sur la façon de penser et de vivre, cela concerne, d’une certaine façon, également le monde de la foi, son intelligence et son expression. La théologie, selon une définition classique, est l’intelligence de la foi, et nous savons bien que l’intelligence, entendue comme connaissance réfléchie et critique, n’est pas étrangère aux changements culturels en cours. La culture numérique lance de nombreux défis à notre capacité de parler et d’écouter un langage symbolique qui parle de la transcendance. JESUS lui-même, dans l’annonce du Royaume, a su utiliser des éléments de la culture et du milieu de son époque : le troupeau, les champs, les banquets, les semences, et ainsi de suite. Aujourd’hui, nous sommes appelés à découvrir, également dans la culture numérique, des symboles et des métaphores significatives pour les personnes, qui puissent aider à parler du Royaume de Dieu à l’homme contemporain.
[…] C’est précisément l’appel aux valeurs spirituelles qui permettra de promouvoir une communication véritablement humaine : au-delà de tout enthousiasme ou scepticisme facile, nous savons que celle-ci est une réponse à l’appel contenu dans notre nature d’être créés à l’image et ressemblance du Dieu de la communion. Voilà pourquoi, la communication biblique, selon la volonté de Dieu, est toujours liée au dialogue et à la responsabilité, comme en témoignent, par exemple, les figures d’Abraham, de Moïse, de Job et des prophètes, et jamais à la séduction linguistique, comme c’est en revanche le cas du serpent, ou d’incommunicabilité et de violence, comme dans le cas de Caïn. La contribution de croyants pourra alors représenter une aide pour le monde des médias lui-même, en ouvrant des horizons de sens et de valeur que la culture numérique n’est pas capable à elle seule d’entrevoir et de représenter. […] »
(Discours à l’assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales, 28 février 2011)
Internet (sur ordinateur, mobile, réseaux sociaux...)
« […] Nous voulons sans peur avancer au large sur la mer numérique, en affrontant la navigation ouverte avec la même passion qui depuis deux mille ans gouverne la barque de l’Eglise. Plus que pour les ressources techniques, bien qu’elles soient nécessaires, nous voulons nous distinguer en vertu du fait que nous habitons dans cet univers également avec un cœur de croyant, qui contribue à donner une âme au flux ininterrompu de communication sur Internet.
Voici quelle est notre mission, une mission à laquelle l’Eglise ne saurait renoncer : la tâche de tout croyant qui agit dans les médias est celle “d’ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l’attention aux personnes ainsi qu’à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre temps numérique les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur” (Message pour la 44ème Journée mondiale des communications sociales, 16 mai 2010). Chers amis, sur Internet aussi vous êtes appelés à vous situer en tant qu’“animateur de communautés”, attentifs à “préparer les chemins qui mènent à la Parole de Dieu” et à exprimer une sensibilité particulière pour ceux qui “sont découragés et ont dans le cœur des désirs d’absolu et de vérités non éphémères” (ibid.). Internet pourra ainsi devenir une sorte de parvis des païens où “ouvrir un espace à ceux pour qui Dieu est encore inconnu” (ibid.).
[…] e vous remercie du service que vous rendez à l’Eglise et donc à la cause de l’homme, et je vous exhorte à aller sur les routes du continent numérique animés du courage de l’Esprit Saint ; notre confiance ne repose pas de faon a-critique sur quelque instrument technique. Notre force réside dans le fait d’être Eglise, communion croyante, capable de témoigner auprès de tous de l’éternelle nouveauté de Ressuscité, par une vie qui fleurit en plénitude dans la mesure où elle s’ouvre, entre en relation, se donne gratuitement. »
(Discours au Congrès sur les communications sociales, 24 avril 2010)